Ensemble de 3 tables dorées (67, 47, 27cm) ou socles modulables, attribué à Gabriella Crespi, ca 1970/80.
Revêtement façon parchemin peau de chèvre, laiton ou bronze oxydé, aluminium anodisé, typique du Design italien des années 1960/80.
Recouvrement d’époque d’une résine epoxy (protection anti-griffe).
Bel état général, notons une légère fissure linéaire sur la surface epoxy de la moyenne table (peu visible, pas dérangeante) et un coup sur la surface epoxy sur le flanc de la plus grande table (invisible lorsque les tables sont assemblées), voir flèches rouges sur les 2 dernières photos.
Dans le goût du mobilier de style Hollywood Regency et brutaliste de Karl Springer et Paul Evans pour Todd Merrill Studio, Aldo Tura, Romeo Rega mais aussi Ado Chale…
Biographie:
Gabriella Crespi étudie l’architecture à l’École polytechnique de Milan. Designer et décoratrice d’intérieur prisée des années 1960-1970, elle compte parmi ses clients Grace Kelly, Gunther Sachs, le shah d’Iran ou encore le roi Faycal d’Arabie saoudite. Un mix de luxe cool, de glam seventies et d’élégance intemporelle, la quintessence du chic…Elle dessinera des objets et meubles pour Dior. Parmi ses créations, la table Yang Yin, Ellisse, les tables basses Plurimi, la table basse 2000, l’étagère Menhir, un bestiaire de statues de rhinocéros, pingouins… Elle se fait remarquer en 1974-1975 avec ses meubles Rising Sun en bambou d’inspiration asiatique, la lampe Fungo. En 1982, une exposition lui est consacrée au musée Léonard de Vinci de Milan. Associée aux années 1970, elle voit sa côte baisser à la fin du XXe siècle, ses créations étant jugées kitsch. À partir du début des années 2000, celles-ci recommencent au contraire à être prisées des collectionneurs. En 2008, Stella McCartney intègre des bijoux signés Gabriella Crespi dans sa collection d’accessoires. En 2013, Angelo Ruggeri, directeur artistique de Sergio Rossi, et son PDG, Christophe Mélard, s’inspirent de la forme de meubles qu’elle a conçus pour réaliser des accessoires.
