MACKOWIAK ERWIN, composition en technique mixte abstraite de 1963, peinture huile sur panneau, assemblage de cordes, tissus et bois peints en décrochage du fond (panneau de bois agloméré). Toiles de tissu tendues par des cordages (un peu comme des voiles), couleur aluminium sur fonf noir mat.
Réalisé à la manière du peintre français Georges Mathieu, on ressent fortement ici le besoin de créativité abstraite de l’artiste dans ses débuts de carrière.
Oeuvre surpenante, à la fois sculpture murale brutaliste et tableau abstrait.
Biographie:
Peintre belge né en Allemagne (Gladberg) en 1926, formation à l’Académie de Dusseldorf, il s’installe en belgique à La Louvière en 1948. Débute sa carrière par le Surréalisme puis l’Abstraction Lyrique lorsqu’il arrive en Belgique, il évolue ensuite vers le Hyperréalisme (Figuratif). Par la suite, influencé par le Pop’Art et la Photographie, il peint des corps dénudés de femmes flouées, un peu comme si une caméra, un appareil photo avait tremblé lors de la prise de vue. Le thème de la femme est presque omniprésente dans son oeuvre provocante et sensuelle, magnifiée par des effets de clairs-obscurs délicats. Dans la Presse: « Ses œuvres, d’un réalisme onirique, sont construites de manière architecturale. Ses compositions sont soutenues par les courbes qui célèbrent la grâce féminine dans un décor somptueux. Ses coloris osent d’étonnants contrastes avec les chairs nacrées, bronzées, lascives de ses modèles»… Prix de la JPB, Prix H. Jacquet, Prix Europe de Peinture à Ostende, Co-fondateur du Groupe G.3. Oeuvres acquises par l’Etat et la Province du Hainaut et aux Musées de Charleroi, Verviers, Francfort, Gladbeck. Mentionné dans BAS II et dans «Deux Siècles de Signatures d’Artistes de Belgique». Nombreuses expositions dont Brachot à Bruxelles en 1972.
